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LE FILM WATTWILLER

Eau minérale de Wattwiller

L’engagement de Wattwiller auprès des abeilles

L’eau minérale naturelle de Wattwiller a fait le choix de s’impliquer de façon accrue dans le développement durable.
Soucieuse de son impact vis-à-vis de la société et de l’environnement, elle applique depuis 2010, en accord avec la politique du groupe Spadel, une politique RSE stricte s’articulant autour de 12 domaines d’actions différents. 
Parmi eux : la diminution de son impact énergétique, la question de ses emballages, la gestion de ses déchets, mais également son engagement pour la biodiversité.
 
Elle tente ainsi de réduire au maximum son impact climatique en minimisant au mieux sa consommation d’énergie et ses émissions de gaz à effet de serre.
Elle a d’ailleurs fait le choix de l’électrique pour une bonne partie de ses véhicules et investit régulièrement dans des machines consommant moins d’énergie.
Elle s’applique à proposer des emballages toujours plus respectueux de l’environnement en étudiant rigoureusement les possibilités d’insertion de matières recyclées ou alternatives dans ses packagings.
 
Wattwiller cherche aussi à s’impliquer dans le tri des déchets. Dans cette logique, plus de 90% des déchets produits dans l’entreprise sont triés et revalorisés.
Elle réalise ensuite plusieurs actions externes de sensibilisation au public pour garantir le meilleur tri possible. Enfin, elle consacre une grande partie de ses actions en faveur de la biodiversité et y implique ses salariés.
 
Dans cette lignée, plus de 90 arbustes locaux et mellifères ont étés plantés récemment sur le site de captage de l’eau minérale de Wattwiller par l’ensemble des salariés dans le but de favoriser l’abondance des ressources essentielles aux abeilles et autres pollinisateurs.
Elle soutient d’ailleurs l’association des Apiculteurs de Cernay et environs.

LA CAUSE DES ABEILLES

Mais l’engagement de l’entreprise ne s’arrête pas là. L’eau minérale de Wattwiller a fait le choix d’installer des ruches sur son territoire. Ce site, se tenant dans un secteur protégé et préservé exceptionnel à l’écart de toute pollution, est un endroit parfait pour le bien être des abeilles. Ces insectes, indispensables au bon équilibre de la nature, assurent une mission essentielle dans la reproduction des végétaux à fleurs. Leur rôle fondamental de pollinisation consiste à transporter la semence mâle d’une fleur à l’autre pour lui permettre de se reproduire. Sans elles, les fleurs ne pourraient pas se reproduire et près de 40% de notre alimentation n’existerait pas. Elles sont donc indispensables pour la survie de certaines espèces végétales et pour la nôtre. Il existe plusieurs milliers d’espèces différentes d’abeilles, dont l’abeille mellifère, insecte social qui vit en colonie et produit du miel. D’autres sont des espèces solitaires, sauvages ; elles ne collectent le nectar que pour elles mais jouent le même rôle de pollinisation.
Malheureusement, leur survie est de plus en plus menacée ce qui pourrait avoir un impact considérable sur l’environnement et la pérennité des espèces végétales. De nombreux produits phytosanitaires leur sont très toxiques, mais les abeilles sont également confrontées au problème du manque de fleurs à butiner, aux conditions climatiques défavorables et à l’invasion d’un parasite nommé le varroa.
Dans sa stratégie en faveur de la biodiversité Wattwiller souhaite donc s’investir auprès de cette cause pour préserver cette espèce si importante pour la planète. Elle s’engage aux côtés d’apiculteurs à suivre l’activité des ruches et mettre en place des actions. Elle espère ainsi contribuer à changer les habitudes, en sensibilisant ses salariés mais également ses consommateurs. Avec plusieurs volontaires impliqués et formés à l’apiculture, notamment Stéphane Pascolo et Laurent Bannwarth, un projet de soutien des abeilles et des autres pollinisateurs a été mis en place.

A notre échelle également nous pouvons tous protéger les abeilles et les autres pollinisateurs comme les bourdons et ce de plusieurs manières. Par exemple, en semant des graines de fleurs mellifères, en laissant quelques zones de jardin devenir des herbes folles, ou encore en privilégiant l’achat de produits biologiques n’utilisant pas de pesticides nocifs pour les abeilles. Chacun est invité à privilégier la plantation d’arbustes locaux produisant du pollen et du nectar.

LA VIE DES ABEILLES EN CHIFFRES

Les abeilles sont soumises à deux grandes périodes. Une première, s’étendant généralement du mois de novembre à mars, durant laquelle les abeilles demeurent dans la ruche et n’en sortent pratiquement jamais en raison de la température et des mauvaises conditions climatiques. Elles n’auront alors que très peu de nourriture neuve et devront gérer leurs réserves pour subsister. La seconde période, du mois d’avril au mois de septembre, se caractérise par une période d’abondance de pollen et de nectar durant laquelle les abeilles vont amasser des ressources et se reproduire.

La durée de vie d’une abeille est d’environ 40 jours. On compte 20 jours entre le moment de la ponte et son éclosion. Une fois née, elle va d’abord vivre durant 20 jours à l’intérieur de la ruche pour la nettoyer, la garder ou stocker le miel. Enfin, elle ira butiner durant ses 20 jours de vie restants. Durant la période hivernale, les abeilles ne sortent pas de la ruche et ne s’épuisent donc pas. Leur durée de vie peut alors aller jusqu’à 5 mois.

Généralement, les abeilles sont entre 10 000 (hiver) et 60 000 (été) dans une ruche. Ce sont tous des fils et filles de la reine, seule abeille qui se reproduit. A l’intérieur de la ruche la reine peut choisir de pondre des mâles plutôt que des femelles. Les mâles ne sont là que pour la reproduction. Au plus haut de la saison une ruche comptera en moyenne 2 000 abeilles mâles et 50 000 femelles. La reine pond entre 1 000 et 2 000 oeufs par jour et s’arrête de pondre à partir du mois d’octobre jusqu’en février du fait des conditions extérieures. Les abeilles utiliseraient trop d’énergie à élever du couvain tout en essayant de maintenir une température de 35 degrés pour l’élevage.

La reproduction s’effectue en pleine période de miellée, quand il y a suffisamment de ressources. La reine ne sort qu’une fois de la ruche, elle va faire son vol nuptial, elle sort se faire féconder par une vingtaine de mâles (qui meurent aussitôt) et aura constitué un stock de spermatozoïdes qui lui permettra de pondre toute sa vie. Si la reine meurt, les abeilles vont choisir quelques-uns de ses derniers oeufs et les nourrir de façon particulière pour élever de nouvelles jeunes reines. Quand il y a trop d’abeilles dans la ruche la moitié des abeilles quitte la ruche avec la reine : c’est l’essaimage. Les abeilles restées dans la ruche vont élever une nouvelle reine.

LE RÔLE DES APICULTEURS

Aucune qualification ou diplôme n’est obligatoire pour pouvoir s’occuper d’abeilles ou de ruches, néanmoins au regard de la fragilité des abeilles, des compétences sont indispensables pour pouvoir s’en occuper correctement.

Ce sont généralement des associations d’apiculteurs qui proposent des formations. Le rôle des apiculteurs est surtout de veiller à la bonne santé des abeilles. Ils ont des missions spécifiques à assurer à chaque saison, et vont également récolter le miel. Pour se protéger des piqûres, ils adoptent des précautions particulières telles qu’une combinaison, un voile au niveau des yeux, des gants, et un enfumoir.

Lorsque les ressources sont abondantes, les abeilles ne se sentent pas menacées et sont moins réticentes aux interventions, il y a donc moins de risque de se faire piquer que lorsque les ressources sont faibles.

LE MIEL

Les abeilles butinent la grande majorité des fleurs, que ce soit des fleurs de jardinage, des fleurs sauvages, des plantes à fleurs ou d’arbres. Elles recherchent du pollen pour élever leurs larves et du nectar pour se nourrir.
La récolte du miel survient après chaque miellée, c’est-à-dire après chaque période de floraison abondante. Elle consiste à ne prélever que le surplus de miel n’étant pas nécessaire à leur subsistance. Un demi-étage est placé au-dessus de la ruche et les abeilles vont y stocker le surplus dont elles disposent. La récolte du miel est donc totalement éthique puisque les abeilles ne sont pas poussées à butiner, on les laisse vivre une vie normale.
Les abeilles récoltent le nectar, qu’elles vont ensuite assécher en battant des ailles et grâce à la chaleur de la ruche avant de le laisser en stock dans des alvéoles. Une fois le miel asséché, il se conserve sans se dégrader. La production de miel est irrégulière et dépend de nombreux facteurs mais avoisine en moyenne les 20 kg de miel par an et par ruche.
On estime que pour chaque cuillère de miel, 400 000 fleurs ont étés butinées et que 150 000 kms (soit 4x le tour de la terre) ont étés parcourus pour chaque kilogramme. Il y a 3 moyens de connaitre son origine et sa composition : en faisant le lien avec le moment de floraison, par test gustatif ou par analyse chimique.
L’analyse du miel ou du pollen permet de connaitre la richesse et la qualité de l’environnement dans lequel vivent les abeilles. Le miel des ruches de Wattwiller révèle une biodiversité forte, avec 78 fleurs ou familles de fleurs différentes qui ont été butinées. Le miel des ruches scientifiques de Wattwiller a été primé à deux reprises au Concours des Miels d’Alsace par une médaille d’argent.

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